Par suite d’un phénomène de Retrait de Gonflement des Argiles (RGA) au cours des deux derniers étés fragilisant un certain nombre de bâtiments de la ville, et de fortes pluies l’année dernière, une partie du plafond de l’église s’est effondrée le dimanche 18 août 2024, contraignant à sa fermeture.
Le plafond va devoir être réparé, mais l’ensemble de la toiture, la charpente, le plafond et d’autres travaux seront nécessaires pour redonner vie et sécurité à notre église car ce bâtiment vieillissant est en danger.
Depuis les lois de 1901 qui organisent la séparation de l’Eglise et de l’Etat, l’église St Michel, ainsi que le mobilier qu’elle contenait alors, appartient à l’Etat et relève de la commune. Il appartient à la Mairie d’entretenir le bâtiment dans ses murs et aux paroissiens d’assurer les charges de fonctionnement. Le budget global de réparation dépassera sans doute la barre du million d’euros. Une demande de subvention a été effectuée par la Mairie de Gignac auprès de la Métropole, et cinquante pour cent d’une première tranche de six cents milles euros ont déjà été accordés. Ce montant ne couvrira à première vue que la moitié des frais de rénovation et de mise en conformité de l’église.
L’église Saint Michel n’est pas classée au Monument Historique. Elle vient malheureusement rejoindre le rang des 1600 églises condamnées en France aujourd’hui. Les messes pour les paroissiens sont actuellement prévues dans une salle attenante transformée en chapelle (40 places). Les cérémonies diverses (mariages, baptêmes, obsèques…) ont lieu au Rove ou à Ensues.
Notre jolie église St Michel créé en 1780 fait partie du patrimoine religieux, culturel et architectural de notre commune. Elle demeure en péril aujourd’hui et l’urgence ne fait aucun doute. Le but de notre association « Les amis de l’Eglise de Gignac la Nerthe » est de sauver l’église Saint Michel de Gignac la Nerthe et d’œuvrer pour sa réouverture afin de la rendre à ses paroissiens et aux Gignacais. Cette association a pour but de rassembler tous ceux, croyants ou non, pratiquants ou pas, qui ont à cœur sa conservation et sa valorisation comme patrimoine.